mercredi 19 août 2009
lundi 22 juin 2009
L’emprise de BMW


Mais crise oblige, le constructeur allemand haut de gamme a eu à faire des restructurations de ses effectifs pour augmenter sa rentabilité qui augmente déjà de 5 à 10 % par an. Ainsi plus de 10 mille emplois ont été supprimés dont en majorité constituée d’intérimaires. Fin septembre, le patron de BMW depuis 2006, Norbert Reithofer, avait annoncé un nouveau plan stratégique sur cinq ans intitulé "Number One". BMW veut notamment atteindre une marge de 8 à 10% d'ici 2012 dans sa division automobile.
L’histoire de BMW

Né de la fusion de deux entreprise de mécanique de Munich (la Bayerische Flugzeugwerke et Otto-Werke), BMW se voit interdire la production de moteurs d’avions à la suite de la défaite de l’Allemagne lors de la première Guerre mondiale. Contraint à la reconversion, le groupe mythique se lance, en 1922, dans les moteurs pour motocyclettes, camions et voitures.
Dans les années 30, la production de moteurs d’avions reprit. En 1944, BMW met au point le premier turboréacteur au monde. Période au cours de laquelle la firme aura amplement recours au travail forcé (entre 25 et 30 mille prisonniers), notamment pour la fabrication des moteurs pour avions dans le camp d’Allach près de Munich.
En 1945, l’usine de Munich fut totalement détruite et celle d’Eisenach occupée par les Soviétiques qui la vandalisèrent en s’emparant de leur technologie. En 1952, la production d’automobile démarra avec des modèles faisant pâle figure devant les concurrents directs Mercedes Benz. Mais avec l’arrivée d’Herbert Quandt aux rênes du groupe, BMW connaîtra un essor sans précédent. Instituant une véritable culture de la méritocratie, BMW tournera une page peu reluisante de son passé. Et atteint une notoriété avec le lancement au salon mécanique de 1961 à Francfort de la BMW 1500. Notoriété qui continue de nos jours avec la mise sur le marché de voitures aussi luxueuses que sportives.
L’usine-mère de Munich

